DROP : quand voltige et rugby fusionnent
« Créer un endroit de rencontre et une osmose entre les gens qui vont voir des spectacles mais pas forcément du rugby et ceux qui vont habituellement au stade pour du rugby plutôt qu’en salle de spectacle » : telle est l’ambition de DROP !
En cette année de Coupe du monde de rugby, organisée en France, l’OARA a souhaité voir naître une création artistique en lien avec ce sport. Elle a confié cette commande à Crazy R, jeune compagnie de voltige aérienne qui, en seulement un an, a interrogé le rapport entre rugby et cirque pour créer DROP.
Cécile Cinelli, co-fondatrice de la compagnie Crazy R, et Antoine Linsale, dramaturge de DROP, nous dévoilent tout (ou presque) de ce spectacle de voltige : de la première rencontre avec l’OARA aux valeurs communes qu’ils explorent entre pratique sportive et artistique, en passant par la création des costumes et des sons, jusqu’au devenir de ce projet au-delà de la Coupe du monde.
Co-produit par l’OARA, Agora – PNC de Boulazac Aquitaine, L’Empreinte – SN de Brive-Tulle et iddac – agence culturelle du Département de la Gironde, cette création a bénéficié du soutien de la Direction régionale des affaires culturelles de Nouvelle-Aquitaine, de la Région Nouvelle-Aquitaine, du Département de la Dordogne, de la Ville de Boulazac, de Bordeaux Métropole et de SPEDIDAM.
De plus, DROP est labellisé « Olympiade culturelle » par Paris 2024.
La culture aux Jeux Olympiques
La culture a toujours eu une place, différente selon les époques, dans l’organisation des J.O.
Si aux yeux des Grecs le sport était lui-même une forme d’art et l’art était le moyen de représentation du sport (on ne compte pas le nombre d’amphores, fresques, mosaïques, sculptures, etc. représentant des athlètes), les épreuves artistiques ont intégré officiellement les Jeux Olympiques en 1906 par des compétitions de peinture, sculpture, architecture, musique et littérature.
Toutefois, après plusieurs années de cohabitation (plus ou moins réussie) entre épreuves sportives et épreuves culturelles au sein des J.O., ces dernières ont pris fin en 1948.
Enfin, c’est en 1984 que la première Olympiade culturelle, véritable trait-union entre deux J.O., voit le jour à l’occasion des Jeux de Los Angeles, souvent pris en exemple pour leur programmation culturelle particulièrement riche.
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